In ze Pyrénées... en 2012

Très déterminés pour une semaine de vacances, nous montons avec des sacs pour 5 jours d'autonomie au Portillon.

On a trouvé un spot de bivouac génial (eau courante, pas de voisins, vue dégagée) et on est parti se ballader sur l'arête Crabioulles - Lézat.

Approche facile sans crampons (environ 1h / 1h30). Nous nous encordons juste en dessous de la brèche Mamy (du nom du pyrénéiste des années 1930). Puis escalade en corde tendue le long du fil de l'arête.

A un moment le topo indiquait "desecalade facile en  II".... On est resté perplexe sur ça, nous avons trouvé deux vieux anneaux de cordelette et on a fait un rappel de 20m. Un peu plus loin, rebelotte. Le topo ne parle pas de rappel: nous trouvons un piton!!

Plus la course avance, moins le topo colle au lieu. On avance à l'instinct. Nous nous arrêtons juste avant le sommet car la fin de l'arête est chiante sur un terrain péteux. Redescente par la voie normale (qui ne trouve pas grâce à nos yeux... inintérêt total, terrain péteux...). Ce qui sauve cette course c'est son aspect aérien (belle vue sur le vallon du Lys et sur le lac du Portillon de part et d'autre).

Fin de semaine sans grimpette car mauvais temps annoncé pour 2 jours d'affilé. Nous descendrons le lendemain (chargés de victuailles^^!!) pour finir en barbottant à Balnéa et devant une garbure maison du feu de dieu!